Vertiges, gestion angoisse, symptômes de l'angoisse, attaques de panique
Gestion émotionnelle

Vertiges, et si c’était l’angoisse ?

Mon histoire, mes symptômes …

L’angoisse, c’est grâce à elle que j’ai créé ce blog, donc vous allez en entendre parler. Aujourd’hui je vais rentrer un peu plus dans les détails de ce qui m’a amenée ici et me concentrer sur les symptômes. Ceux que j’ai moi-même ressenti et qui m’ont poussée à prendre un abonnement chez mon médecin. Alors je précise qu’effectivement avant de s’auto-diagnostiquer il est préférable de consulter un médecin et d’avoir ses analyses a jour. Cela vous permettra d’avoir une source d’angoisse en moins. En ce qui me concerne je n’avais pas vraiment conscience d’être angoissée, depuis ma vingtaine je vivais à cent a l’heure entre le boulot, les sorties…

Je me sentais parfois un peu dans un autre monde, j’avais des vertiges, parfois mon corps se tendait, je ressentais une gêne lorsque je rencontrais une nouvelle situation sociale. J’ai continué pendant quelques années. Et puis un jour tout ça à commencer à s’intensifier. Trop de sorties, trop d’abus, peu de sommeil… Mon corps me disait stop et je n’ai pas voulu l’écouter.

Suite à la perte de ma grand-mère j’ai commencé à prendre des anxiolytiques. Elle m’avait en partie élevée, elle avait le contrôle sur toute notre famille, c’était un repère fort qui s’en allait. Je vivais loin de ma famille, célibataire, pas beaucoup d’amis, il me fallait affronter le deuil toute seule.Puis j’ai intégré une grande société dans le luxe. Un rythme de travail épuisant, une pression constante mais je ne pensais plus à rien, ce travail me prenait toute mon énergie et tout mon temps. Je prenais des anxiolytiques de temps en temps surtout au début pour affronter le regard et le jugement de ces nouveaux collègues, qui étaient toutefois bienveillants et avec qui on rigolait bien.

Plus le temps passait plus je m’éteignais, mais je ne me posais pas tellement de questions. 

J’ai fait une rencontre amoureuse qui a tourné à l’obsession et c’est à ce moment là que tout a basculé. Au bout d’un an de conversations inutiles et d’attente interminable, j’ai commencé à vraiment me sentir épuisée. J’avais des douleurs au cou (hernie discale), à la mâchoire depuis quelque temps déjà mais tout ça a commencé à s’intensifier. Je me reposais sur mon régime anxio. Anxio au petit-déj, des petits morceaux sous la langue tout au long de la journée. Le dosage de celui-ci n’était pas fort je ne me posais pas trop de questions, je ne sais donc pas combien j’en prenais pas jour. 

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J’ai commencé par ressentir de violents vertiges au boulot, des sortes de malaises vagaux, j’avais des migraines quotidiennement à cause de la tension dans mon cou et ma mâchoire. J’ai donc ajouté un ou deux ibuprofènes par jour à mon régime afin d’essayer de fonctionner un minimum. Bref inutile de préciser que tout cela n’a pas duré bien longtemps, très rapidement je ne tenais plus debout dans la rue, les vertiges étaient si intenses que je devais marcher près des immeubles pour me tenir, me sentant comme protégée.

J’avais la sensation de devenir folle, puis que j’allais m’évanouir pour finalement mourir.

Le bruit assourdissant de la ville m’empêchait de réfléchir. Le monde sur les trottoirs m’oppressait. Tout allait trop vite, autour de moi et en moi. J’avais la sensation de devenir folle, puis que j’allais m’évanouir pour finalement mourir. J’avais peur de cette vulnérabilité. J’ai commencé à m’isoler, a avoir besoin de beaucoup de repos au point que j’ai fini par me mettre en arrêt de travail et à rester cloitrée chez moi. Je ne supportais plus les écrans, j’avais mon téléphone à proximité uniquement au cas où je me sente partir (ce qui n’arrive pas à cause d’une crise d’angoisse hein). J’envisageais de me faire interner, j’avais besoin qu’on s’occupe de moi, qu’on me rassure. Mais je ne suis pas allée au bout de cette démarche.

Entre temps j’avais commencé une thérapie chez un psychiatre deux fois par semaine. Y aller et sortir de ma zone de confort était une torture, c’était à moins de 2 kilomètres de chez moi et il m’est arrivé de prendre des Uber pour m’y rendre. Sortir mon chien était aussi très difficile, j’évitais les heures de pointe, j’y allais après une période de repos, je restais dans les quelques rues alentours de chez moi. 

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Mon entourage ne comprenait pas, j’ai dû rapidement couper les liens qui me détruisaient plus qu’ils ne m’aidaient, pression sociale de reprendre le travail, de faire des activités, de sortir, de voir des gens. Tout ça était TROP pour moi à ce moment-là. Je ne pouvais plus encaisser le jugement des gens et cela me demandait trop d’énergie de m’expliquer voire de me justifier ! A ce moment là j’ai tout de même très rapidement voulu reprendre le dessus,  je voulais que ça s’arrête, ré avoir une vie normale, comme la plupart d’entre nous qui vivons cela. Car c’est invivable, mais au bout du tunnel qui parait être interminable il y a une lueur, puis la lueur devient intense et on se trouve ! 

Dans ce post j’ai voulu me concentrer sur mon histoire et les symptômes pour que ceux qui se reconnaissent face à la violence des maux comprennent qu’ils ne sont pas seuls, que tout ça ne durera pas… Et que je vais vous fournir des outils et des solutions pour vous aider à vous en sortir. J’ai réussi par ma seule volonté, j’étais très peu entourée et bien qu’à ce moment là j’ai aussi découvert des amitiés formidables, je sais à quel point on se sent incompris dans notre détresse. Ici vous n’êtes pas seuls !

Lien vers la partie 2 – Guérison

Céline

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